VISITE A DJIBOUTI

Photos de 1995

Cliquez pour retour au Menu

Je vous conseille de lire l’article de La Nation qui représente bien les mentalités du pays .

 

Le Marché

La Brousse

 Les trois Frontières

Les gens

 La Nation (Le journal)

Curiosités naturelles

La ville

 

Camion de livraison au bidonville de BALBALA qui a été construit sur une colline formée par l’ancien dépôt d’ordure de la ville .

Il se situe à 10 mn du centre ville ; la quantité d’habitants y est inconnue. L’eau est salée , il y règne la violence , le choléra , et la drogue : le Khat

La Rue des Mouches , rue marchande essentiellement fruits et légumes ; on y trouve aussi des poissons , crabes et crevettes le matin chaleur oblige ! Appelée rue des mouches à cause du marché à la viande situé derrière le mur , elles abondent !

Même rue , autre endroit

Paysage de brousse

Croisement d’une caravane Ethiopienne , transport du sel en provenance du lac Assal et de charbon de bois , ils sont généralement armés d’où l’intérêt d’avoir un guide pour permettre les contacts et les photos !

Remarquez la piste à droite digne du Paris Dakar !

Village de GUISTIR ; sur la colline en face, au niveau de la pointe du drapeau, se trouvent les trois frontières : a gauche la SOMALIE, a droite l’ETHIOPIE, et nous sommes toujours à DJIBOUTI

Le fort d’ASSAMO domine et surveille la frontière ETHIOPIENNE

au premier plan un TOUKOUL pour " touristes " possibilité de douches archaîque mais après la piste c’est nécessaire ! 

Les femmes se retrouvent autour d’un puit où elles remplissent des outres en peaux de chèvre, de quoi tenir deux semaines

Un chamelier et son chameau ; à la couleur de sa Futa* : blanche avec liseré rouge ; je dirais qu’il est Ethiopien

*(pièce de tissus enroulé autour des hanches et maintenu par un nœud ; agréable à porter là bas après la douche si on pense a croiser les jambes et on est sur du nœud !)

 

 

 

L’'AID-EL-FITR

 

Le souk s’enfièvre

Le mois de jeûne tire vers sa fin. Djibouti somnole jusqu’à l8 heures du soir. Après la fin de la prière de "Magreb", Djibouti s'ébroue, sort de sa léthargie et se laisse aller dans une atmosphère frénétique. Le souk s'anime, s’emballe, gagné par une fièvre soudaine qui lui est communiquée par une foule hétéroclite. La fête de l'Aîd-El-Fitr est proche...

 

Les ruelles de la place Mahamoud-Harbi et les venelles des Rues des Mouches sont bondées de gens qui viennent acheter les habits de l'Aïd pour leurs bambins, pour se renseigner sur des produits bien précis de profiter de la cohue pour chaparder. Tout ce beau monde n'est pas mû par un esprit positif et propre. Un condensé des composantes de la société djiboutienne est là, enchevêtré, se mouvant avec difficulté dans les artères exiguës de cette place. Les cris des vendeurs, ceux des clients, les piaillements des enfants, se combinent avec les bruits de Klaxons rageurs des automobilistes vociférant et les décibels s'échappant des lecteurs - cassettes ont généré un tohu-bohu, caractéristique des jours de grande affluence. C'est dans une telle ambiance que les opérations achat-vente s'engagent, se nouent et se dénouent... La clientèle (en majorité féminine) <<est particulièrement exigeante sur la qualité des biens et excessivement chicaneuse sur les prix>>, nous a confié un petit vendeur. La crise est passée par-là, imprimant un nouvel état d'esprit dans la population. Les Djiboutiens ont été comme métamorphosés par la mauvaise conjoncture. -L’ ère du clinquant cher, du gaspillage sans limite est belle et bien dépassée , révolue. Dans les classes moyennes et les basses couches sociales du moins malgré les versements des salaires par l’administration publique et les institutions privées. Les ménages djiboutiens s'efforcent à ne pas dilapider leur unique revenu lors de cette fête de l'Aid-El-Fitr. A part cette nouvelle tendance à l'épargne, on remarque aussi la diversité des articles présentés sur les étalages des vendeurs. Les MADE in Koréa,, -Taiwan, Singapore, Malaisie, côtoient les produits en provenance de la Chine, du Japon et de certains Etats européens,. Mais en règle générale, la marchandise importée des pays du Sud-Est asiatique se taille la part du lion dans la masse des produits proposés aux consommateurs. Belle imitation des articles fabriqués en Occident, certes, de qualité inférieure à ces modèles, avec un prix nettement inférieur, en passant par tous les genres d'habits ainsi que des babioles tels que lunettes pour enfants et autres jouets infantiles). On note aussi le nombre croissant des magasins proposant des vêtements pour l'Aïd à 1a population. Ainsi en cette période de veille de fête la partie supérieure de la ville est emportée par la fièvre de la préparation. Les enseignes lumineuses, la lumière crue des lampadaires conjuguées à celles de phares de véhicules projettent un éclairage multicolore sur cette place de marché. L'Aid est là, la parure aussi... pour ceux qui ont les moyens