DJIBOUTI VILLE

En 1994, la population Djiboutienne était estimée (à partir du dernier recensement, qui remonte à 1961) à 496 000 habitants, soit une densité de 21,4 habitants au km2. Les principaux groupes de population sont les Afars (de l'ethnie des Danakils éthiopiens), qui vivent dans le Nord et dans l'Ouest et représentent 37 p. 100 de la population, et les Somalis (peuples Issas et Gadaboursis,   de la population djiboutienne) massivement implantés dans la capitale. Le Sud accueille une minorité yéménite. On trouve également à Djibouti quelques Européens, 50 000 réfugiés éthiopiens et près de 100 000 réfugiés somaliens. La faiblesse de l'espérance de vie moyenne (quarante-neuf ans) et une mortalité infantile dépassant 112 p. 1000 illustrent les grandes difficultés économiques et sociales du pays. Djibouti, capitale et port très actif, est la seule grande ville du pays, avec 290 000 habitants.

Langue et religion

Djibouti compte quatre langues officielles : le français, l'arabe, l'afar et le somali. Les musulmans sunnites sont largement majoritaires (97 p. 100), par rapport à un très petit nombre de catholiques, d'orthodoxes et de protestants.

Djibouti ville pour un européen débarquant de métropole surprend d’abord par son odeur, le manque d’hygiéne, la pauvreté, la présence de malades (polyoméélites, lépreux) nécessite un certain temps d’acclimatation.

Les principaux commerces ? le KHAT feuille machée depuis la fin de matinée au lendemain, la mendicité " Baksish ", les souvenirs : statuettes, coquillages rares, objets usuels, la bijouterie, les petits marchands : cigarettes, cassettes audio, cartes postales, montres ; la nuit, d’innombrables bar proposent boissons et filles.

Beaucoup vivent dans la rue, et les jours de pluie créent une catastrophe.

Une rue habitée ! !

La grande place commerciale, marchands de vêtements et de tissus : la place Mahamoud Harbi

Une vue des toits, la ville est classée en quartiers numérotés, certains extrêmement défavorisés.

La rue commerçante du centre , nommée " les caisses " , essentiellement souvenirs, vêtements et bijouteries.

Ce ne sont que des maisons en bois recouvertes de tôles d’où l’appellation ! !

La boulangerie de la rue basse des caisses, a côté avec les nappes rouges, un restaurant. L’aspect du magazin est douteux mais le pain est excellent. Les spécialités régionales : spaghetti bolognaise, cabri, tortue à la crème, chameau, poulet, dont le fameux poulet Gaafari !

En ville on trouve aussi du poisson Yéménite : grillé en étant collé sur les parois d’un four en terre, langouste, crabe farci, crabe sauté, mérou, dorade, baraccouda, raie .

Une des bijouteries des " caisses " avec, à côté un marchand de coquillage: vente prohibée.

Contraste avec un village de la brousse sur le chemin de la forêt du DAY